Exportations hors hydrocarbures : l’Algérie fixe le cap des 10 milliards de dollars en 2025

Exportations hors hydrocarbures : l’Algérie fixe le cap des 10 milliards de dollars en 2025

Vers un tournant économique : l’Algérie mise sur ses exportateurs pour conquérir les marchés mondiaux

Omar M.
Omar M. 18 May 2025

L’Algérie ambitionne de franchir un nouveau palier économique en visant 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici fin 2025. Cette annonce a été réaffirmée lors d’une rencontre nationale organisée le 17 mai 2025 à Alger, présidée par Kamel Rezig, ministre du Commerce Extérieur et de la Promotion des Exportations, et en présence du ministre des Transports, Saïd Sayoud.

L’événement, coorganisé avec la SAFEX, a rassemblé les principaux opérateurs économiques du pays. Son objectif : instaurer un dialogue direct entre l’administration et les exportateurs, lever les freins à l’exportation et définir les leviers concrets pour améliorer l’environnement des affaires.

#Une dynamique en marche


Depuis cinq ans, l’Algérie a atteint une moyenne de 5 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures, avec un pic à 7 milliards en 2022. Ces résultats sont le fruit d’une politique axée sur l’autosuffisance dans les secteurs industriels et manufacturiers. Le président Abdelmadjid Tebboune a fixé, lors de la rencontre nationale du 13 avril, l’objectif stratégique de 10 milliards de dollars pour 2025.

#Des réformes structurelles en cours


Pour atteindre cet objectif, le gouvernement prévoit l’actualisation du cadre juridique, la simplification des procédures administratives et la mise en place de mesures incitatives dans les domaines bancaire, fiscal, douanier et logistique. Le but est de créer un environnement attractif et compétitif pour les entreprises exportatrices.

#Un appel au patriotisme économique


Kamel Rezig considère l’acte d’exporter comme un acte patriotique. Il appelle les ministères, opérateurs économiques et institutions à unir leurs efforts. L’accompagnement des entreprises, notamment en vue du Salon du commerce intra-africain prévu du 4 au 10 septembre à Alger, sera déterminant pour récupérer une partie des 44 milliards de dollars d’investissements attendus.

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