En marge du sommet du G20 2025, Emmanuel Macron a exprimé sa déception quant à l’absence de progrès substantiels dans les relations entre la France et l’Algérie. Lors d’un discours, le président français a déclaré que la coopération bilatérale n’était « pas satisfaisante » et a réclamé des « résultats concrets ».
Le sommet, qui se tient à Johannesburg, était vu comme une opportunité historique de rapprochement diplomatique. Beaucoup espéraient une rencontre entre Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune, mais celle-ci n’a pas eu lieu : Tebboune a délégué sa participation à son Premier ministre, Sifi Ghrieb.
Macron a évoqué un partenariat « apaisé » entre les deux pays, tout en reconnaissant que « beaucoup de choses » doivent être corrigées, notamment sur les dossiers migratoires, sécuritaires et économiques.
Il a souligné que certains acteurs instrumentalisaient les relations franco-algériennes à des fins de politique intérieure, ce qui complique le dialogue.
Du côté algérien, la délégation de Tebboune à Johannesburg est interprétée comme un signe de prudence diplomatique. Selon des analystes, Alger ne souhaite pas précipiter la normalisation avant d’avoir une base solide de coopération.
Enjeux & perspectives
Diplomatie fragile : Macron affiche sa volonté d’un dialogue sérieux, mais insiste sur la nécessité d’un changement tangible dans les actions, pas seulement dans les mots.
Coopération à proroger : les domaines migratoire, sécuritaire et économique restent au cœur des discussions, avec des négociations en cours sur plusieurs fronts.
Prochaine phase : des visites diplomatiques pourraient être planifiées (ministres, hauts fonctionnaires) pour relancer les échanges.
Bien que l’intention de Franco-Algérien rapprochement soit réaffirmée par Macron, le sommet du G20 n’a pas suffi pour transformer les promesses en avancées tangibles. Le dialogue semble s’ouvrir, mais sur des bases prudemment redéfinies.