L’arrivée du destroyer américain USS Roosevelt (DDG 80) au port d’Alger, symbolise une nouvelle ère dans la coopération militaire entre l’Algérie et les États-Unis. Bien plus qu’une simple escale, cette visite traduit le renforcement du partenariat stratégique entre les deux nations dans le domaine de la sécurité régionale, de la formation militaire et de la lutte contre le terrorisme.
Sous le commandement du capitaine Jared Carlson, l’équipage du navire participera à plusieurs activités à Alger, notamment des rencontres avec des officiers supérieurs algériens, des échanges culturels, ainsi que des actions de coopération communautaire. Ces initiatives visent à renforcer les liens humains et professionnels entre les deux armées.
Cette visite intervient dans la continuité d’une série d’échanges stratégiques intenses entre Alger et Washington. En septembre, le général-major Claude K. Tudor Jr., commandant des Opérations spéciales américaines en Afrique, s’était rendu à Alger pour discuter du renforcement des capacités communes de lutte contre le crime organisé et le terrorisme. Cette visite faisait suite à celle du USS Sherman en mai dernier, ainsi qu’à la signature d’un mémorandum d’entente historique en janvier 2025 sur la coopération militaire.
Selon l’ambassade américaine à Alger, la présence du USS Roosevelt « reflète l’engagement durable des États-Unis en faveur de la paix, de la stabilité et du développement des capacités de défense régionales ».
De son côté, l’armée algérienne, forte de son expérience dans la gestion des menaces transnationales, apparaît comme un acteur clé de la stabilité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel.
L’arrivée du USS Roosevelt, tout comme les récentes initiatives bilatérales, confirme que la coopération militaire entre l’Algérie et les États-Unis dépasse désormais le cadre protocolaire pour s’inscrire dans une logique de partenariat stratégique global, fondé sur la confiance, l’expertise partagée et la convergence d’intérêts sécuritaires.
