Un député de la diaspora, Abdelouahab Yagoubi, a adressé une lettre ouverte au Premier ministre et au ministre des Transports pour dénoncer ce qu’il qualifie de tarifs abusifs sur les liaisons aériennes et maritimes reliant l’Algérie à l’Europe. Selon lui, le coût réel moyen d’un billet (réparti sur la capacité d’un appareil) serait d’environ 70–80 €, alors que certains passagers paieraient jusqu’à 1 000 € pour le même trajet.
La polémique a relancé le débat sur la régulation des prix, la transparence des compagnies (nationales et étrangères) et le rôle des intermédiaires. Les critiques visent aussi la qualité de service : retards, remboursements et gestion des remboursements ont été cités dans les échanges parlementaires et médiatiques. Ces éléments alimentent la perception d’un rapport qualité/prix déséquilibré pour les voyageurs, en particulier la communauté de la diaspora.
Du côté des solutions proposées, le député appelle à davantage de contrôle des pratiques tarifaires, une surveillance accrue des agences et plateformes de réservation, et selon certaines voix, l’examen d’un mécanisme de subvention ciblée pour les liaisons socialement essentielles. Les autorités et les compagnies concernées n’ont pas encore publié de réponse définitive à cette interpellation, mais la pression médiatique pourrait pousser vers des clarifications publiques.
